Marx, l'homme et la nature
Le premier moment va de « Le travail est de prime abord » à « … qui y sommeillent». Ce premier moment consiste à donner une définition générale du travail. D’emblée, Marx met en évidence une tension entre la nature et l’homme sous la forme de l’acte. En effet, l’homme agit sur la nature, il manifeste donc concrètement ses pouvoirs d’action sur elle. Marx ajoute que l’homme est « une puissance naturelle » pour la nature. L’homme est pour Marx immédiatement être naturel. En tant qu’être naturel, il est, d’une part, doté des forces naturelles, d’énergies vitales, c’est un être naturellement actif ; ces forces existent en lui, sous forme de disposition, de facultés, d’inclinations ; d’autre part, en tant qu’être physique, corporel, sensible et objectif, c’est aussi un être passif, dépendant et limité. De plus, la nature constitue la matière où son travail se réalise, au sein