marx
L'auteur se penche ici sur l'aliénation dans le travail puisque d'aliénation « dans l'acte même de la production » l'aliénation au sens philosophique étant l'état de l'individu dépossédé de lui-même par la soumission de son existence à un ordre de choses auquel il participe mais qui le domine. On peut donc conclure que la thèse de l'auteur est de dénoncer le fait que même si l'ouvrier participe au travail, ce dernier, dans l'industrie, ne représente pas l'accomplissement de soi, il détruit donc l'ouvrier ()
[...] On peut diviser ce texte en 3 parties, la première allant du début du texte l’aliénation jusqu’au milieu du texte ruine son esprit cette partie explique que si l’homme est aliéné par rapport au produit de son travail, au résultat de l’acte de production puisqu’une fois terminé, l’objet lui est retiré et est approprié par le capitaliste, il est de plus aliéné par l’activité productive car il ne contrôle pas le processus de production. Il va ensuite tenter de démontrer cette affirmation en prouvant que l’homme se dévalorise en travaillant. La deuxième partie débute à : en conséquence et se termine à dans son propre élément ».Après avoir démontré la mort de l’esprit dans le travail, Marx va exposer les conséquences de l’aliénation de l’Homme dans ce travail. [...]
[...] Marx utilise ensuite comme arguments, des droits, voire des besoins de l’homme qu’il ne peut pas accomplir dans la production de masse. Il cite trois besoins différents mais chacun ayant son importance. Le premier, l’affirmation de soi, tout être a besoin de prouver qui il est en montrant sa personnalité, en trouvant sa place dans la société. Cependant, dans l’industrie, on ne demande pas à l’ouvrier ce qu’il pense, n’ayant donc aucune touche de sa