L'absurde est un contexte sociohistorique qui a vu le jour vers les années 1950, suite à la Deuxième Guerre mondiale. Surtout utilisé dans le théâtre, l'absurde se distingue des autres contextes sociohistoriques grâce à ses caractéristiques, comme le refus du réalisme, le manque de précision sur le lieu et la réaction exagérée des personnages. Eugène Ionesco, un écrivain roumain et français naturalisé de cette époque, s'est fait connaître grâce à ses œuvres relatives à l'absurde, comme La Cantatrice chauve en 1950, Les Chaises en 1952 et Jacques ou la Soumission en 1955. L'une de ses plus grandes œuvres fut Rhinocéros, qui a été publié en 1959. En plus de contenir plusieurs aspects de l'absurde, il est possible de voir qu'Eugène Ionesco tente de dénoncer la massification dans Rhinocéros. En effet, l'écrivain critique ce thème en émettant une dénonciation dans le roman avec le protagoniste, Béranger, qui s'oppose à plusieurs reprises à la rhinocérite et la critique de certains personnages secondaires.
Dans un premier temps, Eugène Ionesco dénonce la massification avec la rhinocérite, qui se propage dans l'histoire de Rhinocéros, à partir de son protagoniste, Béranger. En effet, il est possible de voir que ce phénomène est souvent comparé avec un régime totalitaire, malgré son manque de réalisme. Cette thèse semble être soutenue par Eugène Ionesco lui-même, car il affirme qu' « [o]riginalement, la ''rhinocérite'' était bien un nazisme .» (P. 176) Il est possible de voir l'une de ses critiques lorsque Bérenger parle avec Jean à propos de ce phénomène. Bien que Jean défend les individus transformés en rhinocéros et prône que tout le monde devient des rhinocéros, l'un des principes de la massification, Bérenger, de son côté, s'oppose à ce phénomène. Par exemple, il dit que la morale humaine est incompatible avec celle des rhinocéros (p. 104) et qu'il y a une différence de mentalité entre l’humain et les rhinocéros (p. 104), qui fait sous-entendre que l'animal semble