Master en rp
Le fait est cependant qu’il n’y a encore et toujours pas de concurrence suffisante sur le marché professionnel. Qui plus est, il n’y a même pas d’amélioration en vue. Au début, la concurrence s’avérait insuffisante, notamment parce que les nouveaux opérateurs n’étaient pas connus. L’IBPT était à l’époque encore sous la tutelle du ministre des télécommunications qui était aussi le ministre responsable de Belgacom. L’IBPT n’était pas encore compétente pour ce qu’on appelle le ‘price squeeze’ ou la compression des prix (la différence entre les tarifs pour les utilisateurs finaux de Belgacom et les tarifs d’interconnexion facturés par cette dernière aux autres opérateurs pour l’utilisation de son réseau). Le régulateur était clairement insuffisamment armé pour stimuler pleinement la concurrence. Ces éléments expliquent pourquoi la situation était malaisée pour les nouveaux venus durant les premières années, même si l’on investissait lourdement en Belgique. Mais, après 13 années de libéralisation, Belgacom détient encore et toujours la majeure partie du marché pour la plupart des services. La difficile période initiale, la transformation réussie de la RTT en Belgacom et la crise ont fait que les autres fournisseurs se sont repliés vers des niches, à l’instar des grandes sociétés internationales. Il en résulte que les entreprises ont trop peu de choix possibles pour développer de manière optimale leur stratégie de communication.