Maupassant, bel ami incipit
Maupassant est un écrivain français du XIXème siècle. Il appartient au courant littéraire du réalisme. Il a écrit Bel Ami, œuvre publié en 1885. Ce texte constitue l’incipit de ce roman. Nous verrons donc dans ce passage en quoi Georges Duroy est un antihéros ? Nous étudierons d’abord le portrait de Duroy, puis le cadre de Paris.
I. Le portrait de Duroy
Dès le début de l’incipit, on peut voir le portrait physique de Duroy. Ce portrait est en mouvement car on le voit bouger dans la ville de Paris « sortit », « cambra », « marchait », « avançait ». C’est un personnage physiquement actif. Sa silhouette est marquée de son passé militaire qui lui a laissé une certaine prestance : « Comme il portait beau, par nature et par pose d’ancien sous officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d’un geste militaire et familier » et également dans tout le cinquième paragraphe : « il marchait ainsi qu’au temps… tombé dans le civil ». D’autre part « son regard de joli garçon » nous apparaît dans les premières lignes et est repris à la fin du passage. Il englobe la vivacité de Georges Duroy, qualifiée comme « des coups d’épervier ». Le fait qu’il frise sa moustache montre qu’il est viril car il le fait « d’un geste militaire et familier ». Ces deux points seront donc une arme de séduction que l’on retrouvera tout au long du roman. • Beauté • Côté civil • Arrogance • Nom et prénom en contradiction : Georges->paysan montre d’où il vient. • Médiocrité : ressource financière faible mais il veut qu’on le voit. Mondanité assez médiocre, car il se montre en train de boire un bock de bière. Le paraître l’emporte sur l’être. • Son portrait se détache car il est sur un fond nul. Il apparaît comme valorisé car fond très, très nul, médiocre. Le fond le met en valeur. Sujet : on ne l’admire pas. Ce n’est pas un exemple mais un cas représentatif de la France.
I. Le cadre de