I. À 17 ans, Jeanne quitte le couvent de Rouen où elle vit cloîtrée depuis l’âge de 12 ans. Son père, le baron Le Perthuis des Vauds, possède une propriété sur la côte normande où Jeanne a passé son enfance.

II / III. Elle retrouve le château des Peuples avec plaisir, commence à rêver d’amour, rencontre le vicomte Julien de Lamare dont elle tombe profondément amoureuse (journée en bateau).

IV. Le vicomte demande alors sa main à son père qui accepte. Mariage des deux jeunes gens qui ne se connaissent toujours pas vraiment. La nuit nuptiale nous fait découvrir Julien sous un autre aspect que celui de vicomte aux belles manières pour nous apparaître sous celui d’un homme à la sexualité brutale.

V. Ils partent en Corse pour leur voyage de noces et après un instant dans une grotte où l’amour semble bel et bien réel et fort, Julien se montre très vite irascible et avare. De retour à la résidence familiale, la vie de Jeanne redevient monotone, elle s’ennuie.

VI. Jeanne est prise par une forte nostalgie de la Corse. Julien prend les rennes de la demeure : il réduit les dépenses, asservit les paysans, et combine les armes des deux familles en un seul blason. Il se montre violent avec Marius. La famille visite très brièvement les Briseville, et repart sans le cocher Marius. Quand il rattrape la calèche, Julien le bat violemment, et s’arrête uniquement sous les menaces du baron. Les parents de Jeanne repartent finalement assez vite à Rouen.

VII. Julien abandonne le lit conjugal, se montre perfide et vaniteux, Jeanne ne le considère plus que comme un étranger. Rosalie se montre timide et gênée devant Jeanne, sa sœur de lait. Elle finit par accoucher d’un garçon. Jeanne s’interroge sur l’identité du père et sur le devenir de sa servante. Julien veut la renvoyer. Jeanne tombe malade, et appelle Rosalie qui ne vient pas. Elle la retrouve dans le lit de son mari. Elle fuit vers la falaise, prête à se suicider, et sombre dans un profond état de prostration. Un