Mauvaise usage de la democratie en afrique
Les États d’Afrique utilisaient, pendant les indépendances en 1960, comme idéologie politique des systèmes politiques dictatoriaux et assassins pour ceux qui se dressent contre son autorité.
Cette tendance va changer en grand nombre en 1990 grâce à l’intervention du président français François Mitterrand, qui invitait ses homologues africains à adopter un système républicain démocratique.
La France, tout comme plusieurs pays occidentaux, s’est tourné vers la démocratie au début des années 1980 et cela en dépit des contestations du ministre de la coopération de l’époque Jean-Pierre Cot. Ce dernier voulait conserver son poste de ministre de la coopération grâce aux rapports d’Amnesty international.
Est-ce que la tentative des métropoles d’amener leurs anciennes colonies d’Afrique vers le système démocratique était-elle prématurée ou tardive?
Les pays comme le Sénégal, depuis 1974, pratiquait le multipartisme et il y avait certain qui avait mis sur pied des réunions nationales dans le but de se conformer au régime démocratique en changeant leurs constitutions bien avant l’appel du président François Mitterrand lors du sommet de La Baule.
Néanmoins une portion de pays n’a pas adhéré à la recommandation de l’Elysée, à savoir la Côte d’ Ivoire, Madagascar et bien d’autre.
Ils n’avaient pas le désir de quitter leur système politique dictatorial prônant le parti unique auquel ils étaient habitués et qui les promulguaient un certain contrôle absolu grâce à un esprit de terreur et l’arbitrage pour ceux qui ne s’y conformaient pas, pour un système démocratique qui est pour la liberté d’expression et la diversité des opinions. Mais la démocratie était un nouveau modèle de système politique qui était très en vogue, mais nullement imposée aux autres pays.
De toutes les façons, tôt ou tard, il fallait s’y conformer pour pouvoir avoir accès aux privilèges, qu’offrait la scène internationale. Ainsi, en 1995, 17 pays sur les 31 qui