maxime
La biographie :
Andrée Chedid, née le 20 mars 1920 au Caire (Égypte), fille d'Alice Godel (née à Damas) et de Selim Saab (né à Baabda au Liban), et morte le 6 février 2011 à Paris, est une femme de lettres et poète française d’origine libanaise. Elle a fait ses études dans des écoles françaises, puis elle intègre l’Université américaine du Caire, où elle obtient un BA en journalisme en 1942. C'est en Egypte qu'elle rencontre son futur mari et qu'elle l'épouse. En 1943, elle part vivre au Liban avec son mari. Elle publie son premier recueil de poésie, en anglais, On the Trails of My Fancy. En 1946, elle s’installe définitivement à Paris : son mari est professeur à l’Institut Pasteur. Tous les deux acquièrent la nationalité française. Elle opte alors définitivement pour la langue française, dans laquelle elle publiera le reste de son œuvre. Andrée Chedid fut atteinte de la maladie d’Alzheimer. Son fils, Louis (avec la chanson Maman, maman), puis son petit-fils Mathieu (dans Délivre), évoquèrent tous deux la maladie de l'auteur. Elle meurt le 6 février 2011 à 90 ans.
Le résume :
Elle s'appelle Marie. Elle marche dans la ville en guerre. Légère dans sa robe à fleurs jaunes. Détonnante parmi les ruines, la poussière, le silence. Elle rejoint Steph, sa passion vive, qui par-delà le chaos de leurs disputes et celui de la guerre, lui a donné rendez-vous. Sur le pont situé à l'autre bout de la ville, il l'attend. Il restera enfin avec elle, toujours. Mais Marie reçoit une balle entre les omoplates, elle vacille, lutte contre la douleur, puis s'effondre. Elle a encore la force d'écrire au dos de la lettre de Steph : "je venais" et d'avertir un couple de vieillards qui passe, Anton et Anya. Anya devient messagère de ce mot d'amour. Elle vole jusqu'au pont, tandis que Gorgio, un franc-tireur repentant, promet de ramener une ambulance. Chacun devient la sentinelle de l'amour dans ce monde de massacres et de haine.
Les personnages :
Gorgio : Sans