Me Moire
POURQUOI CE N’EST PAS UNE
SURPRISE
Coordinate ur académique :
CUVELIER Pascal
Réalisé par : DI PIAZZA Romain
GAIDOS Alexandra
GEENENS Benoît
ROYER Hélène
2012
Résumé
Du fait de l’intensité des flux financiers et commerciaux qui traversent l’Atlantique, les gouvernements européens s’attendaient à une vague d’effet plus ou moins forte venant de la crise financière américaine, devenue très vite une crise économique. Pourtant, si la contagion s’est produite, les effets ressentis en Europe ont pris une autre tournure : le poids des transactions risquées appartenant aux banques privées a été pris par les états qui se sont trouvés très vite dans des difficultés financières quant à leurs dettes publiques. Si maintenant les Etats Unis ont réussi à sortir de la crise, en Europe il semble que la crise a touché le plus profond de la construction européenne : le mécanisme de la monnaie unique. Les problèmes de liquidité des états comme la
Grèce, l’Irlande, l’Espagne et l’Italie ont tiré une sonnette d’alarme sur un aspect que les dirigeants ont négligé en temps de croissance économique : les effets contraignants et discriminants du marché monétaire unique.
Evidement, la crise financière n’a été que le facteur qui a mis sous les feux de la rampe l’endettement excessif des états européens, parce que leurs dettes publiques s’étaient mises à croître bien avant. La question à laquelle on va essayer de répondre c’est : est-ce que la crise grecque aurait pu être prévue avant le déclenchement de la crise financière ? En tenant compte des caractéristiques du modèle de croissance grec et des défauts de la construction de l’euro on pourrait croire qu’autant les dirigeants grecs que ceux européens auraient pu prendre des mesures à l’encontre des difficultés économiques de la Grèce avant l’éclatement de la crise. Notre raisonnement repose sur trois parties : tout d’abord, on va essayer de tracer les grandes lignes du développement économique et social grec entre la