La Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (BICEC), née de la défunte Banque Internationale pour le Commerce et de l’Industrie du Cameroun (BICIC), a surmonté de nombreuses failles pour arriver où elle en est. Elle se révèle de ce fait être l’une des meilleures banques de la place. Le stage académique que nous y avons effectué, précisément au sein de son agence situé à Madagascar, nous a permis de connaitre les étapes qu’a traversées la BICEC et d’être en phase avec le milieu professionnel qui se veut aussi bien pratique que technique mais aussi et surtout compétitif. La banque est d’abord une entreprise ; c’est dire qu’elle a pour objectif de générer du profit. De plus, la banque a ceci de spécial que son ouverture nécessite les agréments de plusieurs organismes ; ce qui implique une gestion à la fois délicate et prudente. La banque tire une bonne partie de son PNB des comptes qu’elle détient dans ses livres : c’est dire que le client est pour la banque une perle rare qu’il faut non seulement attirer mais aussi fidéliser. Dans un souci de satisfaction des besoins de la clientèle, la BICEC a mis en place des produits qui permettent aux clients entre autres de consulter leur compte via internet (BICEC. COM) ou d’être averti d’une opération effectuée sur leur compte via leur téléphone (BICEC. INFO) ou encore de pouvoir effectuer des transactions locales ou à distance (les cartes magnétiques). La gestion en agence de ces produits et en particulier des cartes ainsi que de toutes les opérations liées est assurée par un conseiller clientèle. Il s’agira pour ce dernier d’assurer le suivi des opérations qui y sont liées à savoir la commande, le blocage, le déblocage et la destruction. Le choix du thème a donc été orienté vers la gestion des cartes vu la charge que représente la gestion du stock de cartes en agence surtout que les opérations effectuées par carte remplacent progressivement certaines opérations de guichet. Cependant, nombreux sont les