Medias et opinion publique
2- http://humanitairedansletexte.blogspot.com/2010/04/tribune-haiti.html
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000665/index.shtml (rapport de la france) Références de cet article
Animateur(s)/auteur(s) du sujet : W.H. Schneider, L. Pupulin et F. Grunewald
Rédacteurs(s) du texte: Francesca Fattori 3-
lundi 9 juin 2008
QUI REÇOIT DE L'AIDE HUMANITAIRE? INTÉRÊTS POLITIQUES ET INFLUENCE DES MÉDIAS
Haut du formulaire
Bas du formulaire
[pic][pic]Par Emmanuel
[pic][pic]
Le cyclone Nargis a durement frappé la Birmanie le 2 mai, faisant des dizaines de milliers de morts et des millions de sinistrés. La folie du régime en place ne fait qu’aggraver une situation humanitaire déjà désespérée. Dans ce contexte, on a pu lire l’appel de l’économiste Esther Duflo à donner de l’argent pour financer l’aide humanitaire en Birmanie, ou du moins ce qui peut passer au travers des délires fanatiques des militaires birmans. Médecins sans Frontières (MSF) explique aussi que l’aide est insuffisante et espère que les donateurs officiels vont accroître rapidement leur soutien. Dur contraste avec la Chine où la même ONG a mis un terme à ses activités médicales d’urgence à la suite du séisme, constatant que les autorités assumaient largement leur rôle. Certains se souviendront peut-être encore que lors du tsunami en Asie du Sud-Est en décembre 2004, MSF avait demandé un arrêt des dons tant l’organisation en avait été submergée et ne pouvait honnêtement prétendre allouer tout cet argent à cette unique catastrophe. Ces quelques exemples suggèrent que chaque catastrophe naturelle reçoit des réponses bien différentes de la part des donateurs. Dans ce billet, je propose d’analyser un peu plus l’aide humanitaire publique et de mieux comprendre les motivations des donateurs.
I/Catastrophes naturelles : quelques tendances historiques
L’étude des catastrophes