Je fêtais ma vingt neuvième année quelques jours auparavant et j’étais seule. J’étais seule depuis mes dix huit ans, le moment où j’ai égoïstement décider que j’étais indépendante et que je pourrais vivre dans une ville aussi grande que Paris, sans ma famille et sans aide. A cette époque, je me moquais bien de ce que les gens pensaient de mes choix et maintenant, je me rends compte que j’aurais dû écouter tous les bons conseils de ces personnes qui voulaient tout simplement m’aider. J’ai quitté les gens que j’aimais à cause d’un amour passionnel que je vivais avec un homme beaucoup plus vieux que moi qui n’a pas hésité à me laisser tomber lorsqu’il eu marre de moi. J’avais dix neuf ans et au fond, j’étais encore une enfant. Et depuis ce jour là, je vis la tristesse du train-train quotidien. Mais malgré ma solitude, j’entretient tout de même un échange régulier de lettres avec ma sœur qui, malgré la distance qui nous sépare, m’a toujours soutenu dans les moment les plus difficiles de ma vie. C’est d’ailleurs le jour de mon anniversaire où j’ai reçu cette lettre de ma sœur dans laquelle il y avait un billet de train pour Bordeaux accompagné d’un petit mot qui disait : « On a tous hâte de te voir petite sœur ! ». je ne savais pas vraiment pourquoi je devais me rendre à bordeaux mais cela me faisait tellement plaisir que je fit immédiatement mes valises car le train était prévu pour le lendemain.
Une fois arrivée, je vit toute ma famille qui hurla : « Joyeux anniversaire ! ». J’étais tellement émue de les revoir qu’une larme de joie ne se retint pas de couler sur ma joue. Après ce moment de retrouvailles fort en émotion, ma sœur décida de m’emmener pour un week-end dans les Landes. Nous passâmes toute la route en voiture à discuter de nos souvenirs d’enfance ce qui fut fort agréable car cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de conversation avec ma sœur. Je ne reconnaissait pas le chemin mais ma sœur affirmait que je connaissait l’endroit où nous allions. Une