Mehdiiii

2519 mots 11 pages
I) Dans le premier moment, Pascal expose sa thèse qu’il développe ensuite.
Sa thèse est la suivante : « nous ne nous tenons jamais au temps présent ».
Le verbe « tenir » doit s’entendre en plusieurs sens et ce sont tous ces sens que Pascal entend reprendre ici.
-« tenir » c’est d’abord « se tenir en place » en quelque sorte, être. Nous ne nous tenons jamais dans le temps présent car nous fuyons vers d’autres temps ( le passé et l’avenir) plutôt que de le vivre. Nous sommes toujours dans la fuite dans l’imaginaire et le divertissement ou l’oubli.
- Se "tenir" à quelque chose c'est s'en tenir à lui et s’en contenter. Or nous fuyons précisément le présent car nous ne nous en « contentons » guère. Il ne nous contente pas car il nous paraît insuffisant.
- Mais « tenir » c’est aussi « tenir à quelque chose » et accorder de l’importance à celle-ci. Or nous ne considérons pas le présent parce qu’il ne nous suffit pas au moins tel qu’il est. Nous le voudrions autre alors qu’il est précisément ce présent. Le présent Est-ce qui est. Or nous refusons ce qui est. Nous voudrions qu’il soit autre. Or c’est précisément cela ne pas accorder à une chose la place qui lui revient, la refuser telle qu’elle est.

Ce refus du présent n’est pas tout à fait refus du temps. Il se traduit par une substitution du présent -temps principal - à deux autres temps qui ne devrait être que subsidiaires : « l’avenir » et le « passé ». Notre refus de nous en tenir « jamais » au présent - et ici la thèse est donc radicale elle paraît ne devoir souffrir aucune exception - se traduit par une « anticipation » de l’avenir et un « rappel » du passé.
Vivre ce n’est pas « anticiper » ni se rappeler. Et donc nous voyons ici comment se caractérise concrètement ce refus du présent qui est bien ici refus de vivre notre vie. Ce refus se traduit par une fuite par le « truchement » d’une imagination dont nous savons qu’elle guide le monde pour Pascal. Imagination qui nous fait rêver en un avenir dont nous

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