Memnon, ou la sagesse humaine (commentaire)
Voltaire est un écrivain et philosophe français des Lumières qui a marqué le XVIIIème siècle et qui jusqu’à nos jours occupe une place importante dans la littérature française. Il est aussi connu pour ses combats en faveur des victimes de l’intolérance religieuse et de l’arbitraire royal. Il écrit le conte de Memnon, ou la sagesse humaine en 1748 et la publie au cours de l’année 1750. Ici Voltaire remet en cause la morale et surtout « sagesse » des Hommes de son époque.
Cet extrait représente la rencontre entre Memnon et l’esprit venu de nulle part ainsi que la fin de ce conte.
Nous découvrirons tout d’abord de quelle manière le narrateur décrit le génie, ensuite en quoi cette scène est pathétique et enfin pourquoi cet extrait est didactique.
En premier lieu, cette scène est celle d’une rencontre qui a lieu chez Memnon.
D’abord, le narrateur décrit l’esprit céleste comme un être merveilleux. Toute la description est tirée du fantastique et du surréalisme : « Il était tout resplendissant de lumière. » et « Il avait six belles ailes » il est décrit comme un ange venu du ciel pour porter secours à Memnon qui recherchait la sagesse d’un être comme celui-ci.
De plus le narrateur précise que cet être n’avait « ni pied, ni tête, ni queue, et ne ressemblait à rien ». Cet être céleste venu réconforter Memnon ne ressemblait en rien à un ange comme on aurait pu l’imaginer juste avant. Il apparait de on ne sait où, on ne sait pas si Memnon rêve ou pas si c’est sa conscience qui lui donne à réfléchir dans tous ce malheur. On ne sait pas s’il est venu pour l’aider ou le tourmenter en lui relatant les faits de sa journée.
On remarque aussi que cet être n’est jamais bien défini, l’auteur le nomme sous différents noms et nous le décrit en quelque sorte. Tantôt il le qualifie de « bon génie », « d’être céleste », d’« esprit », d’«habitant de l’étoile » tantôt le nomme par « l’animal de l’étoile » ou même « l’autre