INTRODUCTION
Aujourd’hui l’accès aux soins constitue une des inégalités en France et à travers le monde.
Le développement massif des ONG avec leurs missions humanitaires et caritatives témoigne d’une volonté de pallier aux inégalités de santé afin d’améliorer l’état général de la personne pour favoriser le bien être. On a longtemps considéré que le rôle de la médecine humanitaire n’avait de sens et d’utilité que dans les pays touchés par la pauvreté, les conflits ou les catastrophes naturelles. Auparavant, les associations humanitaires et caritatives destinées, au départ, à offrir des soins selon un système de solidarité avaient plus tendances à intervenir dans les pays du tiers monde, alors qu’aujourd’hui elles sont de plus en plus présentes dans les pays développés comme l’explique François Corty1 dans un article intitulé «un rôle croissant dans le champ de la santé publique en France 2 », paru en 2011 dans la revue humanitaire.
La problématique de l’accès aux soins en France est devenue très préoccupante ces dernières années. Vingt-cinq ans après le rapport du père Joseph WRESINSKI « grande pauvreté et précarité économiques et sociale en 1987 », les inégalités de santé persistent encore avec des publics en situation de pauvreté et en difficulté pour accéder aux soins.
Le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale adopté le 21/01/20133 souligne les difficultés en matière d’accès aux soins des publics dits pauvres. Il a déterminé et reconduit certains projets pour favoriser l’accès aux soins notamment en simplifiant les dispositifs existants destinés à attribuer une couverture sociale santé aux plus démunis afin que ces derniers puissent avoir recours aux soins.
Après un cheminement, que je vous déclinerai dans une première partie méthodologique, mon travail d’initiation à la recherche va porter sur l’ensemble des assurés du régime général qui est en difficulté pour se soigner.
Si l’Aide à la Complémentaire Santé (ACS) n’est pas