CHAPITRE I FONDEMENTS CONCEPTUELS
Etant donné que la discipline scientifique exige à ce qu’on commence toute étude par la définition des termes clés faisant l’objet de l’investigation, dans cette première partie, nous parlons des généralités sur la banque, la trésorerie et la performance qui délimitent la portée de termes qui se rapporta à l’objet de notre travail.

Section 1 : Notion sur la banque

1.1. Historique

La mise en œuvre des activités économiques donne lieu à des recettes et des dépenses dans les comptes des différents agents. Certains vont se trouver excédentaires, d’autres déficitaires. L’existence du système financier s’explique par ce déséquilibre des comptes individuels. Les agents à capacité de financement cherchent un emploi pour l’excédent de leur revenu sur leur dépense et les agents à besoin de financement désirent au cours d’une période dépenser plus qu’ils ne gagnent.

Cette complémentarité des besoins explique tant l’existence de marchés des capitaux, où prêteurs et emprunteurs peuvent se rencontrer indirectement, que l’existence d’intermédiaires financiers spécialisés dans la satisfaction conjointe de ces besoins via une intermédiation bancaire traditionnelle et une intermédiation du marché. La littérature la plus récente met l’accent sur la réduction des coûts de transaction et surtout des asymétries d’information. Tout ceci justifie donc l’existence et l’importance des banques dans l’économie et permet de définir ce que c’est une banque et ses différentes opérations dans l’économie.

Les institutions bancaires congolaises telles qu’elles se présentent à l’heure actuelle sont de formation lointaine pour certaines et de formation récente pour les autres. Il convient donc pour en comprendre davantage parler un peu de leur histoire.

Il est indispensable de retenir de prime abord que l’histoire qui caractérise la naissance des institutions bancaires au Congo Démocratique passe par quatre phases à savoir :

La période de l’Etat