memoire
Publié le 13/10/2011
Les acquisitions qui restent durablement dans l’entreprise sont des immobilisations. Les immobilisations sont comptabilisées en classe 2 en fonction de leur nature. Il ne faut pas confondre les immobilisations et les charges. Les biens durables dont la valeur est inférieure à 500 euros hors taxe et qui sont consommés durant l’exercice où ils ont été acquis sont considérés comme des charges et non comme des immobilisations. Mais comment traite-t-on les immobilisations d’un point de vue comptable ? Le traitement comptable de l’achat d’une immobilisation
Pour réaliser le traitement comptable de l’achat d’une immobilisation, il faut considérer que le prix d’acquisition d’une immobilisation est composé de son prix d’achat mais également des frais annexes liés à son acquisition et sa mise en service. Il peut s’agir par exemple des frais de transport, d’installation… Par ailleurs, les coûts d’emprunt qui servent au financement d’une immobilisation peuvent être inclus dans le coût de l’actif à condition qu’ils soient liés à la période de production de ce dernier.
Ainsi, le prix d’acquisition d’une immobilisation est la somme du prix d’acquisition et des frais annexes à cette acquisition.
C’est le prix d’acquisition d’une immobilisation qui sera comptabilisé dans le compte d’immobilisations correspondants :
20- Immobilisations incorporelles,
21- Immobilisations corporelles
26-27- Immobilisations financières
Ce prix figurera au bilan jusqu’à la sortie de l’actif ; l’amortissement des immobilisations étant comptabilisé dans un autre compte.
L’enregistrement comptable des immobilisations corporelles et incorporelles
Suivant la nature de l’immobilisation, on l’enregistrera dans le compte approprié. Pour l’achat de logiciels informatiques, par exemple, on utilisera le compte 2183.
Si le fournisseur nous fait une remise, elle est à intégrer dans le prix d’acquisition de l’immobilisation au même