memoire
Année universitaire 2008-2009
Pratiques et conceptions des professeurs d’anglais : le cas de l’enseignementapprentissage de la culture en cours d’anglais langue étrangère en France
CONCLUSION GÉNÉRALE
Dans le cadre de cette recherche, je me suis intéressée à une dimension majeure de l’enseignement-apprentissage des langues étrangères, la culture, en prenant appui sur les nombreux travaux qui s’y sont intéressés, sur les programmes et sur le Cadre europé en qui en font un point d’entrée ainsi qu’un principe organisateur fondamental des contenus, des priorités et des modalités d’apprentissage. L’hypothèse de départ a placé l’ensemble des données recueillies sur le terrain au cœur du dispositif de recherche. Il s’agissait d’accéder à une meilleure compréhension des conceptions des enseignants concernant la culture à travers l’étude des pratiques professionnelles.
Parallèlement, l’analyse du contexte mettait l’accent sur la démotivation des élèves pour qui les apprentissages ne font pas ou plus suffisamment sens et sur la possibilité que le CECRL offre de leur en redonner grâce à une approche de la culture liée à l’action sociale. Mais il existe un décalage entre les directives institutionnelles et les pratiques enseignantes qui tendent encore actuellement à donner la priorité à la correction grammaticale et au cours magistral. Le professeur garde ainsi un contrôle plus grand sur les productions orales des élèves et en principe sur la gestion de classe. Ce sont les choix des enseignants, ce qui les motivent, qui constituaient l’interrogation de départ.
La prise en compte de la complexité des données a modifié l’hypothèse qui avait été formulée en début de travail. En effet, les pratiques enseignantes liées à la dimension culturelle en classe d’anglais mettent eu jeu diverses variables, tels que les instructions officielles, les travaux auxquels elles s’adossent implicitement, les héritages méthodologiques, les valeurs,
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