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MEMOIRE DE LICENCE DE LETTRES FRANCAISES
MODERNES
SUJET:
L’œuvre de Corinna Bille
La rêverie des éléments:
Du corps saisi, projeté au corps-dévorateur
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
I LE SAISISSEMENT DU CORPS
I L'urgence d'écrire et de rêver sa vie
II L'espace intime du dehors
III Emerentia 1713: l'enfance, rêveuse de nature
IV L'indéracinable Amour
V
Au-delà de l'eau
VI La rêverie inorganique
VII L'arbre-méthapore
VIII La forêt comme métaphore et lieu de l'amour
IX
La forêt féminisée
X
"La chemise souffrée ou la solitude": La forêt comme lieu de tous les excès.
XI
Un amour fait d'écorce
II UN IMAGINAIRE DE VIERGE: LA DEVORATION DU CORPS
I
La saison défloration
II
"Le journal de Cécilia": une rêverie ambivalente de l'eau
CONCLUSION
3
Se fondre dans l'élément fondamental est un suicide nécessaire à qui veut vivre un surgissement dans un nouveau cosmos.
Gaston Bachelard, La poétique de la rêverie, p.176
Mon intention, par ce présent Mémoire, est de montrer que la nature, chez l'écrivain valaisan, est l'origine duquel émerge son langage, qu'il se vit et s'écrit dans ce qui nous lie au monde: le corps. Lieu tangible de toutes les expériences troubles des sensations, où chacune des oscillations du dehors vient se répercuter en un violent tremblement interne, lieu où l’extérieur se communique et s'intériorise, où le monde, en somme, fait sens.
La nature, chez Corinna Bille, est l'origine intact et tangible d'un monde immémorial qui résonne dans ces nombreux écrits, dans cette parole aujourd'hui encore intarissable, inépuisable malgré la disparition de l'auteur1.
Aborder le thème de la nature, m'amène, il va de soi, à parler du procédé descriptif que pratique Corinna Bille. La description telle qu'elle s'illustre dans son œuvre, n'est pas le prétexte à un discours explicatif et extrinsèque au récit, comme elle peut