Memoires Holographiques
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Le DVD commence à peine à s'établir comme substitut du CD-Rom qu'un nouveau candidat se pointe à l'horizon pour lui damer le pion. Avec un temps d'accès de quelques microsecondes, un débit de quelques milliards de bit/s et une capacité de stockage de l'ordre de 1012 octets …, la mémoire holographique, pour accomplir ces prodiges, utilise la troisième dimension, les données étant stockées sous forme d'hologrammes à l'intérieur d'un cristal photosensible et non plus seulement en surface comme c'est le cas pour les disques optiques.
Pour les données binaires, la capacité théorique d'une mémoire optique de volume est égale au volume du matériau divisé par le volume du plus petit détail accessible optiquement, soit environ λ3, λ étant la longueur d'onde du rayonnement utilisé ; ceci permettrait d'imaginer des capacités théoriques gigantesques, de 1014 bit par cm3…!
Il n'y a pas si longtemps, l'unité courante de capacité était le kilooctet (Ko) ; aujourd'hui le gigaoctet (Go) est entré dans les mœurs avec les disques magnétiques et les micro-ordinateurs ; les systèmes importants de stockage ont des capacités de l'ordre du téraoctet (To). Parallèlement, la valeur du temps d'accès aux données devient un enjeu économique pour les entreprises qui appuient leurs décisions sur l'exploitation de l'information. Pour fixer quelques ordres de grandeur, rappelons qu'une mammographie implique un volume d'images de quelques Go, une heure d'un programme
TVHD (même compressé) nécessite 45 Go avec un débit de 100 Mbit/s et une heure de cinéma numérique atteint 9,3 To pour un débit de 20 Gbit/s (l'ensemble des critères permettant de comparer les performances des divers supports d'information est rassemblé en fin de document, Annexe B).
Les mémoires holographiques sont destinées à servir de mémoires de masse pour la microinformatique, pour l'archivage de documents et pour la diffusion à haut débit d'images ou de
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