Merchandising sensoriel
Par rapport au marketing traditionnel, le marketing sensoriel s’attache davantage aux cinq sens, et en particulier à l’odorat et au son, largement délaissés dans une approche marketing plus traditionnelle.
Le marketing sensoriel permet de créer autour du produit ou du service une atmosphère multisensorielle, ce qui augmente leurs attraits.
L’utilisation des cinq sens pour vendre un produit ou un service permettrait ainsi aux entreprises d’optimiser leurs ventes, en suscitant chez le client des émotions particulières. Cette forme de marketing contribuerait à combler les lacunes du marketing traditionnel, trop rationnel et analytique pour être représentatif du marché actuel.
Poudre de perlimpinpin ou réelle technique de vente ? Aux Etats-Unis, le débat sur le marketing sensoriel a coupé court : la technique a été depuis longtemps adoptée sans scepticisme. En France, la pratique est plus récente et certainement moins revendiquée. Sur les lieux de vente, le concept reste pourtant le même : créer une atmosphère multisensorielle exclusive autour des produits et de leur marque. L’objectif est d’éveiller inconsciemment l’intérêt du consommateur, en créant une proximité affective favorable à l’optimisation des ventes. Une stratégie de différenciation autrement que par le prix. Les convaincus du marketing sensoriel prétendent même répondre à une aspiration grandissante des consommateurs : le désir d’aventure et de divertissement dans l’acte d’achat.
Historique du marketing sensoriel * 1932 : L’étude relative à l’impact des sens sur le comportement des consommateurs a commencé lorsque Laird effectua des tests sur l’effet de l’odeur sur un produit (des bas parfumés ou non)1. * 1973 : Kotler, au sein d’un article que l’on peut qualifier de précurseur, insiste sur la nécessité pour un point de vente de se différencier autrement que par les caractéristiques intrinsèques des produits