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05/12/2006
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Fig. 5
Eugène ISABEY
La Tempête – Naufrage
1845
Huile sur toile, 0,65 x 0,80 m.
Inv. 868.1.50
Montpellier, musée Fabre, don Bruyas 1868.
L’élargissement de la palette et des sites géographiques sont caractéristiques de l’art du paysage romantique et ce changement est illustré par l’œuvre de Paul
Huet et Eugène Isabey (fig. 5). Jean-Jacques Rousseau est l’un des premiers à employer dans Les Rêveries du promeneur solitaire l’adjectif « romantique ». Il l’emprunte à l’anglais romantic qui qualifie le côté émouvant, romanesque et pittoresque d’un paysage. L’Italie ne sera plus la grande référence et les artistes s’intéressent désormais aux paysages français : la Normandie, la Bretagne, les Pyrénées et l’Auvergne.
Du point de vue de la technique, la connaissance des maîtres vénitiens du XVIe siècle, comme Titien et Véronèse, détermine la place de la couleur au sein du
Romantisme. Le peintre romantique est un coloriste par excellence.
L’affrontement entre la peinture du passé et la peinture moderne est illustré par l’opposition des partisans de la « ligne », c’est à dire ceux du dessin, à ceux de la
« couleur » illustrée par la rivalité entre Ingres et Delacroix.
La fin du mouvement romantique est consommée dans les années 1850 avec l’apparition du réalisme, dont Gustave
Technique et sujet
Courbet est le chef de file, et que Delacroix
La peinture romantique n’impose pas la fusion de la technique et du sujet. Le coloriscomme Gautier jugeront sévèrement. me, la matière riche, onctueuse et empâtée
Bibliographie
Qu’est-ce que le romantisme ?
Henry M. PEYRE, Paris, PUF, 1971.
L’Art du XIXe siècle
Henri FOCILLON, Paris, Flammarion, 1991.
La Sculpture romantique
Luc BENOIST, Paris, Gallimard, 1994.
Le Roman de la momie
Théophile GAUTIER, Paris, Hachette, 2002.
Critique d’art
Théophile GAUTIER, Paris, Séguier, 1994.
de Delacroix n’est pas celle de certains peintres romantiques