Merlin
Néanmoins courageux et fidèle au Roi Arthur, Merldeux accéda à la plus grande école de chevalerie et se vit offrir une superbe monture qui répondait au nom de Flocon car sa robe était plus blanche que de la neige. Mais il faudra bien du travail à Merldeux pour réussir à égaler les autres : hors de question pour lui de trembler comme un feuille devant un danger. Un jour, Arthur le mit à l'épreuve afin de lui faire gagner une épée. Notre futur chevalier devait se rendre dans la forêt de Brocéliande pour y chercher une plante médicinale. Dévoué, il mit son gambison afin d'amortir les coups en cas de chute, une tunique à la place de la cotte de mailles, son heaume, des grenouillères et grèves qui lui protègeraient les jambes. Il chevaucha alors Flocon et après trois chutes se stabilisa sur son canasson, puis emprunta un sentier qui le mènerait dans les bois.
Arrivé dans une clairière aussi spacieuse que son village, Merldeux sauta de son destrier et se mit en quête de la plante. Et c'est au milieu des muguets et autres fleurs qu'il l'a dénicha. Il remplit alors sa besace quand des cris vinrent le déconcentrer. Il se remit en selle et galopa vers les les voix. C'est alors qu'il distingua un petit garçon terrifié, qui versait des torrents de larmes. Il reconnut Lohengrin, fils de Perceval, qui comme lui était chevalier du Roi Arthur. Lohengrin était menacé par un sanglier terrifiant. De couleur gris-brun uniforme, les oreilles triangulaires dressées et les canines particulièrement développées, ce cochon sauvage vraiment