Mers et océans au coeur de la mondialisation
Mers et océans : appropriation, rivalités et protection. I. L’appropriation des mers et des océans1. Le partage des espaces maritimes repose sur le droit international Le droit de la mer a été défini par la convention des nations unies sur le droit de la mer (CNUDM) qui a été signé en 1982 à Montego Bay (Jamaïque). La convention de Montego Bay repose sur un principe de base : plus on est proches des côtes d’un état, plus les droits souverains de cet état sont importants sur l’espace maritime. 3 zones sont définies : …afficher plus de contenu…
Ce sont des espaces de libre circulation et tout le monde peut y exploiter les eaux de surface, la colonne d’eau et le sol. L’exploitation du sous-sol est réglementée par l’ONU.2. Certains états disposent d’immenses ZEE. Les E-U sont au 1e rang mondial avec 12,2 millions de km² de ZEE et la France est en 2e position avec 10,1 millions de km². Ils peuvent y réglementer l’accès et ils sont les seuls à pouvoir y exploiter les ressources naturelles. En 2020, les espaces maritimes appropriés par les états représentaient 36% des mers du globe. 3. Le droit de la mer protège la haute-mer tout en permettant son appropriation. Les eaux internationales sont définies comme des « biens communs mondiaux », cela signifie qu’elles ne peuvent être ni appropriées ni revendiquées. Elles sont gérées par l’AIFM (Autorité Internationale des Fonds