Message implicite
Dans la marche à l’amour, le message implicite peut être interpréter de différentes façons. Dans notre cas les symboles et figures de style trouvés nous révèlent un plus ou moins attristant fond. Comme on a pu observer précédemment, l’ouverture de ce texte poétique nous permet de voir à quel point l’énonciateur aime le destinataire («meurs de toi jusqu’à la complète anémie» vers 3 et «…m’affale tout au long de ma hampe» vers 4), cependant au le début de l’intermédiaire on voit que le «je» a commis une erreur puisqu’il reçoit des «taloches» (giffles) au vers 8 qui proviennent vraisemblablement du «tu», donc de son amour. Ce moment est aussi une prise de conscience de l’énonciateur que cette femme ne l’aimera plus jamais et cela semble l’affecter extraordinairement, comme s’il avait perdu son unique «vrai amour». D’ailleurs, il nous indique cela lorsqu’il dit aux vers 9 et 10 «je n’ai plus de visage pour l’amour […] pour rien de rien» .Ce qu’il veut dire par là est que sans elle, cette femme, l’énonciateur ne peut plus bien vivre ce qui est tout à fait normal car l’homme ne peut pas fonctionner correctement sans être aimé. Puis, lorsqu’il dit au vers 12 «j’ouvre mes bras à la croix des sommeils» les lecteurs peuvent comprendre que ce vide d’amour est impossible à combattre et que l’énonciateur en utilisant le mot «sommeil» se résigne à mourir tellement sa souffrance est grande. Cette pensée est amplifiée par les deux derniers vers de la partie intermédiaire, vers 13 et 14, où il dit : « mon corps est un dernier réseau de tics amoureux avec à mes doigts les ficelles des souvenirs perdus», les tics représentent les derniers spasmes avant la mort et les souvenirs perdus font référence aux temps passés avec cette femme. Finalement, dans la dernière partie du texte, lorsque le «je» fait référence à l’attente aux vers 15 et 16, il parle de l’éternité qu’il devra passer sans son amour, le «tu». Dans le dernier vers du poème, la «fausse