Message subliminal
Sommaire
• 1 Images subliminales dans la publicité
• 2 Cinéma et vidéo
• 3 Audio
• 4 Procédures judiciaires et législations o 4.1 États-Unis o 4.2 France
• 5 Littérature, cinéma et télévision
• 6 Bibliographie
Images subliminales dans la publicité
Il s'agissait en fait d'une anecdote qui a été dite en 1957 par James Vicary, alors responsable marketing dans l'État du New Jersey (États-Unis). Ce dernier affirmait que grâce à l'insertion d'images subliminales telles que « Buvez du Coca-Cola » ou « Mangez du pop-corn » les ventes avaient augmenté de 18 % pour le Coca-Cola et de 50 % pour le pop-corn.
Cependant Vicary a avoué avoir inventé ces données. Depuis, ces résultats n'ont jamais été répliqués. Il a été prouvé de manière expérimentale que la présentation subliminale de messages publicitaires n'auraient des impacts que dans des conditions très limitées[1].
Cinéma et vidéo
En cinéma, 24 images défilent par seconde. En insérant une image hors contexte (promotionnelle, par exemple), cette dernière ne s'affichera que 0,04 seconde et ne pourra donc pas être perçue consciemment par le spectateur mais peut être enregistrée par le cerveau malgré tout, des études montrant notamment qu'un stimulus subliminal peut attirer l’attention[2],[3].
Certains réalisateurs de films d'horreur ont utilisé des images furtives, surimprimées sur les images originales, pour renforcer l'effet d'angoisse (par exemple l'image de Pazuzu dans la version rallongée de L'Exorciste de William Friedkin). Danny Boyle l'a aussi utilisé dans son film Sunshine en montrant à plusieurs moments du film (entrée dans Icarus1 et quand Capa demande à l'ordinateur de bord combien de personnes se trouvent à bord) des images