Afin de mesurer les effets de la crise de 1929 sur l’économie, un indicateur a été crée par Kuznets : le PIB, qui mesure le niveau de croissance. Cet indicateur suffit-il a témoigner du bien être d’une économie ? Comment alors définir et mesurer la richesse d’un pays ?
I- Peut-on se baser uniquement sur des facteurs quantitatifs ?
Si le PIB a été d’une grande efficacité durant les 30 glorieuses, les années 70 ont amenée a sa remise en question. En effet, la croissance économique seule ne suffit pas à témoigner du bien être d’un pays, ce qui avait déjà été souligné par Kuznets en 1934.
Fort de ses réflexions, le PNUD crée alors l’Indicateur de Développement Humain qui en plus de critères économiques prend en compte des critères sociaux et culturels.
Il existe également l’Epargne Nette Ajoutée qui mesure les impacts sur le capital humain, écologique et économique du processus de production. Enfin, l’empreinte écologique mesure les répercussions de la consommation d’une population sur les ressources naturelles.

II- Quelle importance accorder à l’environnement ?
A mesure que le temps avance, on constate que les indicateurs de richesse prennent de plus en plus l’écologie en compte. Economiquement parlant, la pollution est un effet externe négatif lié à l’utilisation de biens gratuits. Cependant, bien qu’étant gratuits, ces biens tel que l’eau ou l’air sont rares. C’est cette gratuité qui pousse au gaspillage, les prix signifiant généralement de la rareté des biens. C’est pourquoi il est important que les pollueurs prennent conscience des dommages qu’ils infligent à la population en payant. L’augmentation démographique conduit à une hausse des besoins en énergie, encore majoritairement fossile et les énergies vertes ont du mal à croître, fait important quand on sait qu’entre 2000 et 2030 les émissions de carbones risquent de doubler.
Quelques soient les causent, la dégradation de l’environnement nécessite une intervention de pour pousser les agents économiques