methode de dissertation philosophique
Aujourd’hui, elle permet de soumettre n’importe quel sujet à l’épreuve de la discussion. Le développement d’une dissertation comporte 3 parties : l’affirmation (ou la thèse), sa négation (l’antithèse ou la discussion de la thèse), puis la synthèse, qui permet de réunir et de dépasser ces deux moments.
L’introduction
1. L’opinion commune. Une dissertation va du simple au complexe. Commencez votre devoir en écrivant la réponse la plus évidente, la plus simple, à la question qui vous est posée. Essayez de donner envie au lecteur en choisissant un exemple tiré de votre cours de philosophie, de l’actualité ou de votre cours d’histoire.
2. La problématique. C’est la transformation de la question du sujet en un problème. Là où nous avons cru que la réponse immédiate suffisait, il s’agit de montrer qu’elle n’est pas définitive. Il faut donc signaler que d’autres réponses sont possibles. Dès lors, c’est qu’il y a un problème : identifiez-le. "Si la question admettait une réponse évidente, la dissertation serait inutile", rappelle François Jourde, dans Livre & Clic Philosophie (éditions Hatier).
3. Le plan. Vous allez poser des questions afin d’orienter la lecture.
Le développement
1. La thèse (l’affirmation). Le propos de cette partie est de lister les arguments qui vous permettent de justifier la réponse première que vous apportez face à la question posée. Cette réponse peut être aussi bien affirmative que négative. Citez des philosophes pour étayer votre argumentation, en explicitant leurs formulations.
2. L’antithèse (ou discussion de la thèse). Vous cherchez quelles sont les réserves ou les