L'écriture d'invention.

Sujet: Meursault raconte ce qui se passe le jour de son exécution. Vous pouvez vous arrêter avant la guillotine.

A ce moment, à ce moment seulement, j'avais pour seule préoccupation, la fraîcheur que procurait ce banc, si on peut appeler ça un banc, avec ses écorces et son pied en moins, j'aurai été plus confortable sur un rocher. Je me donnais la permission de comparé ce banc à mon exécution, si elle allait être aussi froide, sans la moindre pitié, de plus avec des regards impartiaux. Serai je l'attraction d'une simple pause dans une promenade familiale pour certains, ou un plaisir pour d'autre, je ne sais.
L'ennuyeux dans tout ça, c'est que j'aurai aimé voir la réaction des personnes après mon exécution, celles des passants, de mes amis, et surtout celle de Marie, si elle voudrai reconstruire sa vie malgré le deuil. Au fond je l'appréciais quand même bien Marie, on partageait des bons moments mais bon. Je devinais bien que c'était le dernier jour, que ma vie allait être effacer mais à quoi bon, d'autres hommes et femmes vivront après moi, le temps ne s'arrêtera pas pour moi.
Le temps diminuait avant l'exécution, le stresse s'emparait de plus en plus en moi, malgré l'humidité qui régnait dans la cellule, j'étais en sueurs, la chaleur était insurmontable.
C'était quelques minutes avant le grand départ, que je repensais aux retrouvailles lors de la baignade avec Marie, c'était sûrement pour me rassurer, pour me dire que j'ai eu une brave vie, à peine le temps d'y avoir penser, une voie grave et terne m'a dit «Bouges toi, c'est l'heure».
Ses propos étaient impolis et irrespectueux, mais bon, c'est sûrement ce que je méritais, je me suis tu, je suis sortie.
Je devais me rendre à la place publique, afin de procéder à mon exécution, tout le long du chemin, je me sentais observé, des regards intrigués, certains pleurait d'autres rigolaient.
Avant de monter sur l'estrade, un discours à été prononcé, en relatant tous les causes de