Michel et augustin
Shadocks. Jeune mais prometteuse : en deux ans d'existence, les petits gâteaux sablés estampillés «Michel et Augustin» se sont fait une place chez Monoprix, au Lafayette Gourmet et dans des magasins branchouilles comme Colette, à Paris. «Nous comptons maintenant 600 points de vente», constate Augustin, à peine étonné de leur succès. Il n'a pourtant pas oublié leurs débuts dans un petit appartement du XVIIIe transformé en labo à mettre au point des sablés «très bons». Augustin venait juste de plaquer une carrière de cadre sup, chez Air France et au Club Med, pour passer un CAP de boulanger-pâtissier, une passion de môme. Michel était consultant de luxe chez LEK, une société spécialiste des fusions-acquisitions. Ensuite, une connaissance leur loue sa boulangerie pour commencer à produire en petites quantités. Succès confidentiel quoiqu'immédiat dans le quartier.
A cette époque, le premier distributeur de Michel et Augustin est l'épicier tunisien du coin de la rue, Salah, un ami. Bientôt, il y a douze points de vente du même acabit. De fil en aiguille, les deux compères vendent 300 boîtes de sablés par semaine. Ils dessinent eux-mêmes l'emballage cartonné en se caricaturant façon Shadoks. En mai 2005, avec un graphiste de leur entourage, ils créent leur site Internet, un mélange