Il appartient à l'école de sociologie élitiste, qui regroupe également Gaetano Mosca et Vilfredo Pareto. Comme ces derniers, il pense que tous les régimes politiques sont oligarchiques et que la démocratie est le plus difficile de tous à mettre en pratique. Mais aux réflexions économiques et sociologiques de Pareto, et aux analyses essentiellement politiques de Mosca, Robert Michels a ajouté une contribution originale en confrontant les principes démocratiques aux réalités des organisations syndicales et politiques. Et il ne cessera pas, à cet égard, de répéter : « Qui dit organisation, dit oligarchie ». Son œuvre principale, publiée en allemand en 1911, s'intitule : Zur Soziologie des Parteiwesens in der modernen Demokratie. Pour la traduction française, parue en 1914 sous le titre Les Partis politiques, l'auteur a choisi ce sous-titre significatif : « Essai sur les tendances oligarchiques des démocraties ».Né à Cologne dans une famille bourgeoise, de père allemand et de mère italienne, Michels fit des études en Allemagne, en Angleterre et en France avant d'obtenir son premier poste à l'université de Marburg. Il était alors socialiste et il participa aux congrès du Parti social-démocrate de 1903, de 1904 et de 1905 ; il quitta le Parti socialiste en 1907 alors qu'il enseignait à Turin.[...]
Robert Michels est un sociologue allemand né le 9 janvier 1876 à Cologne et mort le 3 mai 1936 à Rome.
Michels a étudié le comportement politique des élites intellectuelles. Il est surtout connu pour son livre sur les partis politiques qui décrit la loi d'airain de l'oligarchie.
Robert Michels fut un élève de Max Weber. Il s'installa en Italie, à Turin, où il continua de militer au sein du parti socialiste. Il fut proche des idées du syndicalisme révolutionnaire et fut en contact avec Georges Sorel et Hubert Lagardelle. Dans les années 1910, il évolua vers la droite et finit par adhérer au fascisme.
Michels, Robert (1876-1936), sociologue italien d'origine allemande, l'un