Mickael baxandall : l'oeil du quatrocentto
Fiche de lecture
Michael Baxandall : L’œil du Quattrocento.
Michael David Kighey Baxandall est né à Cardiff en 1933 et mort en 2008.
Il est le fils unique de David Baxandall qui était à la fois conservateur et directeur de la National Gallery de Scotland. Michael Baxandall devint historien d’art et professeur d’histoire de l’art à l’Université de Californie : Berkerley. Il a également enseigné à l’Institut Warburg, Université de Londres, et a travaillé comme conservateur au « Victoria and Albert Museum ». Il a publié de nombreux ouvrages qui ont fait de lui l’une des plus grandes figures de l’histoire de l’art. En 1971, il publie « Giotto and the orators » et, l’année suivante, « Painting and Expérience in Fifteenth Century Italy », que les lecteurs Français connaissent sous le titre de « L’œil du Quattrocento », depuis sa traduction (en 1985), son ouvrage le plus retentissant.
Cet historien s’est attaché à reconsidérer l’art pictural à l’aune des disciplines artistiques, intellectuelles et sociales qui lui étaient contemporaines. Ce regard plus global devenait ainsi un élément essentiel de la compréhension des œuvres.
L’œil du quattrocento :
Dans cette œuvre, il est question des contrats qui lient les peintres du XVe siècle italien, ou le client précise le sujet, le délai, la surface peinte et les couleurs exigées. Baxandall décrit, à travers l’évolution de ces contrats, le combat de ces peintres pour faire reconnaître leur manifattura, cette manière par laquelle ils vont poser l’autonomie de leur métier.
Issu de cours professés à la faculté d’histoire de Londres, L’Oeil du Quattrocento s’offre à démontrer deux propositions réciproques : D’une part, que la peinture du XVe siècle est le produit d’une relation sociale entre le peintre et son commanditaire, pas nécessairement bienveillant, dont le peintre doit satisfaire les goûts et les compétences culturelles, et qu’il s’agit donc pour l’historien d’art de chercher