Microfinance
En 1993, une approche communautaire au cadre de réglementation sur les institutions de microfinance (IMF) fut développée par la Banque Centrale régionale (BCEAO) qui supervise tous les intermédiaires financiers dans les huit pays de l'UMOA. Le projet de réglementation de toutes les IMF dans la région a été financé par des fonds canadiens dans le cadre du
Projet d’Appui à la Réglementation sur les Mutuelles d'Epargne et de
Crédit (PARMEC) et a abouti à une loi réglementant toutes les IMF autorisées dans la zone de l’UMOA, loi communément appelée la Loi
PARMEC. Cette loi a été adoptée par tous les pays membres de l’UMOA, excepté la Guinée Bissau en raison de l'absence d'une industrie assez importante de la microfinance dans ce pays. La législation pour la mise en application de la Loi PARMEC a été décrétée au Bénin en août
1997 (loi N° 97-027) et suit très étroitement la loi modèle régionale.
Toutes les organisations de microfinance sont soumises à cette loi bien qu’il ne peut être délivré de licence de plein droit qu’aux seules coopératives d’épargne et de crédit et à leur réseau de fédérations.
D'autres IMF sont autorisées à fonctionner suivant des règles définies par un accord spécial ou convention cadre avec le ministère des finances pendant cinq ans et renouvelable par consentement mutuel.
Les principaux objectifs de cette loi sont :
la protection des déposants,
la sécurité des opérations,
la recherche d'autonomie financière des SFD,
l'intégration de la finance informelle dans le cadre