Mieux vaut l'inflation que le chomage ?
La crise de 1929 à remis en cause les théories néoclassiques via l’autorégulation des marchés par la main invisible, elle a également rendu les pays plus méfiants face à l’inflation depuis l’hyperinflation Allemande. Après la crise, les gouvernements suivent de plus en plus les idéologies Keynésiennes et l’Etat prend une place importante dans l’économie par les politiques budgétaires. Les objectifs à atteindre pour avoir une situation économique favorable sont ceux du carré magique de Nicholas Kaldor avec une balance commerciale excédentaire, une forte croissance, un chômage nul et zéro d’inflation. L’Etat est ainsi chargé par son intervention d’améliorer la conjoncture. Les travaux de Phillips qui analyse le rapport entre la variation des salaires nominaux et le chômage sont repris par d’autres économistes sous le nom de courbe de Phillips qui posera les bases de l’arbitrage entre chômage et inflation. L’inflation est la hausse généralisée des prix tandis que le chômage désigne l’état d’un individu privé involontairement d’un emploi mais en en recherchant un activement. Le 19e président de la République française George Pompidou prononça une phrase « mieux vaut l'inflation que le chômage » qui symbolise bien l’état d’esprit des gouvernements dans le pilotage des politiques économiques des trente glorieuses. Il y avait une corrélation inverse entre le taux de chômage et l’inflation, la politique économique se résumait à choisir de résoudre un maux plutôt qu’un autre. Mais à la fin des années 70 et aux débuts des premiers chocs pétroliers, cette logique est bouleversée, la stagflation (une monté de l’inflation et du chômage en même temps) apparait et la courbe de Phillips ne pouvant expliquer ce phénomène semble fausse. Nous essayerons de savoir si l’inflation et le chômage sont bien deux variables dépendantes (ou non) et arbitrable par des politiques économiques. Pour commencer il est important de présenter la