Mignonne allons voir si la rose
Mignonne allons voir si la roseMignonne, allons voir si la roseQui ce matin avait décloseSa robe de pourpre au soleil,A point perdu cette vespréeLes plis de sa robe pourprée,Et son teint au votre pareil.Las ! voyez comme en peu d'espace,Mignonne, elle a dessus la place,Las, las ses beautés laissé choir !O vraiment marâtre Nature,Puisqu'une telle fleur ne dureQue du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,Tandis que vôtre âge fleuronneEn sa plus verte nouveauté,Cueillez, cueillez votre jeunesse :Comme à cette fleur, la vieillesseFera ternir votre beauté.
Ce poème s'appelle « Mignonne allons voir si la rose » et a été créé par Pierre de Ronsard en 1545 et appartient a l'époque de la Renaissance, c'est un sonnet de l'Ode à Cassandre, l'auteur l'a écrit après s'être épris d'amour, à la cour, pour Cassandre, fille d'un banquier italien, quant il avait 20 ans et elle 13 ans.
La première strophe représente l'éclat de la beauté à la fois de la jeune fille et de la rose: « Sa robe de pourpre au soleil », « Et son teint au votre pareil », la seconde strophe exprime la vieillesse: « Las, las ses beautés laissé choir », « Puisqu'une telle fleur ne dure » et enfin la troisième strophe fait passer le message de profiter de sa jeunesse: « Cueillez, cueillez votre jeunesse : ».
Les personnages sont vivants, dans la première strophe l'homme interpelle la jeune fille: « Mignonne », dans la seconde il constate que la beauté n'est pas éternelle: « Las » et dans la troisième il donne la morale de profiter de la jeunesse tant qu'elle est encore la, il parle a l'impératif: « Cueillez ».
De plus, le poème raconte une promenade dans un jardin, on voit une rose que l'on veut cueillir et au fur et a mesure que l'on avance dans le poème on passe de « allons voir » a « voyez » puis à « cueillez » et il y a aussi le temps: « Que du matin jusques au soir!
C'est une œuvre galante et qui cherche à