Mignonne allons voir si la rose
Document complémentaire n°1 : Gérard Genette, Palimpsestes, La littérature au second degré, 1982.
Les liaisons dangereuses comme dialogue permanent avec d’autres oeuvres littéraires :
Roman : La Fontaine : lettre 4, p. 24.
Roman P80 : évocation des « livres » que prête la Merteuil à Cécile pour parfaire son éducation : lettre 29 :
« Mme de Merteuil m’a dit aussi qu’elle me prêterait des livres qui parlaient de tout cela ».
Roman : Merteuil suggère à V de compléter ses « mémoires » qu’elle se charge de rédiger : p. 20, lettre 2.
Film : Présence matérielle des livres dans le film : 20e minute du film : au moment où Mme de Rosemonde et
Mme de Tourvel révèlent à Valmont qu’elles ont eu vent de sa généreuse action, ce dernier est en train de lire.
13e minute du film : Valmont tient entre ses mains à la sortie de la messe un missel, une bible ou un livre qu’il parcourt avec détachement : plan 117 : dans le scénario, on peut lire : « (Il referme son livre et se tourne vers elle) ». 39e minute : dans le « jardin d’hiver » : Valmont cherche un prétexte afin de communiquer une lettre à
Cécile : Tourvel lit. 50e minute du film : des livres ornent le secrétaire de Cécile qui rédiger une lettre à Mme de
Merteuil pour lui révéler qu’elle a été violée.
Film Reprise du terme « roman » : 12e minute du film : « Dois-je vous le répéter ? Vous seriez bien plus cher à mon coeur si vous mettiez tout le vôtre à éviter le langage sucré du dernier roman » : puis elle ferme la porte
(femme dominatrice) Lettre 121, p. 347 : Reprise presque textuelle d’une remarque qui figure dans une lettre qu’adresse Mme de Merteuil à Danceny : « Mon ami, quand vous m’écrivez, que ce soit pour me dire votre façon de pesner et de sentir, et non pour m’envoyer des phrases que je trouverai, sans vous, plus ou moins bien dites dans le premier roman du jour ». 33e minute du film : Merteuil en quête de « connaissances » : « je consultai d’austères moralistes