Milady
Pour cela, nous allons étudier dans un premier temps le personnage de Milady vu de l’extérieur pour ensuite nous intéresser à
1. Milady vue de l’extérieur
(Terrifiante) Cet extrait relate l’emprisonnement de Milady. La première phrase, exclamative, attire l’attention. Elle révèle immédiatement son caractère terrifiant : « que de haine elle distille !». De plus, les descriptions de son comportement provoqué par la rage impressionnent. En effet, l’utilisation du champ lexical de la folie et du domaine médical (« convulsions de rage », « folle colère », « frémissements nerveux qui ont agité son corps») nous laisse imaginer des scènes terribles de cas d’aliénation. De plus, les différentes descriptions de son regard (« yeux ardents » , « regard brûlant ») sont caractérisées par le champ lexical du feu, ce qui renvoie à la destruction. De plus, les bruits qu’elle émet en respirant sont soulignés à la fois par le vocabulaire de la nature déchaînée (la houle, les éclairs…) mais aussi par les allitérations en « r » qui rappellent le grondement. Tout ceci contribue à montrer Milady sous un aspect terrifiant.
(Dangereuse)Par ailleurs, ce comportement proche de l’hystérie (maladie alors connue comme typiquement féminine au XIXe siècle), laisse entrevoir le caractère dangereux du personnage. En effet, la folie pourrait l’amener à des actes irraisonnés. Ceci est d’autant plus accentué que Milady est comparée à « un serpent fatigué qui se repose ». Cependant, après cette période de folie, ce personnage laisse entrevoir un notre pan de son