La grotte de Lascaux est l'une des plus importantes grottes ornées paléolithiques par le nombre et la qualité esthétique de ses œuvres. Elle est parfois surnommée « la chapelle Sixtine de l'art pariétal ». Les peintures et les gravures qu'elle renferme n’ont pas pu faire l’objet de datations directes précises : leur âge est estimé entre environ 18 000 et 17 000 ans avant le présent à partir de datations et d’études réalisées sur les objets découverts dans la grotte. Selon les auteurs, elles sont attribuées au Magdalénien ancien ou au Solutréen qui le précède. Sommaire[masquer] * 1 Géographie et contexte géologique * 2 Historique[2],[3] * 2.1 Découverte * 2.2 Études et relevés * 2.3 Classement * 2.4 Exploitation touristique et problèmes de conservation * 2.4.1 Acidification des parois, « maladie verte » et « maladie blanche » * 2.4.2 Les moisissures blanches * 2.4.3 Les taches noires * 3 Description de la grotte[19] * 4 Les découvertes archéologiques * 5 Les figurations pariétales * 5.1 Procédés artistiques * 5.2 Interprétations * 5.3 Datation * 6 Les fac-similés * 6.1 Lascaux II * 6.2 Lascaux révélé * 7 Voir aussi * 7.1 Articles connexes * 7.2 Bibliographie * 7.3 Liens externes * 8 Notes et références |
Géographie et contexte géologique[modifier]
La grotte est située dans le Périgord noir en vallée de la Vézère sur la commune de Montignac (Dordogne), à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Périgueux et à 25 kilomètres de Sarlat-la-Canéda.
Elle s'ouvre sur la rive gauche de la Vézère, dans une colline calcaire au sein de l'étage coniacien (Crétacé supérieur). Contrairement à de nombreuses autres grottes de la région, la grotte de Lascaux est relativement « sèche ». En effet, une couche de marne imperméable l’isole de toute infiltration d’eau, empêchant toute nouvelle formation de concrétion de calcite.
Historique[2],[3][modifier]