Le voyage Décidément cette année 2001 n’est pas la mienne : Ma femme est partie avec mes enfants vivre chez mon propre frère. Je me suis lancé à corps perdu dans mon travail et mon entourage a décide de ne plus me fréquenter. J’ai écumé les bars, j’ai agressé des gens. J’ai joué mon argent que d’ailleurs j’ai perdu. Je rate ma vie jours après jours, je vis maintenant tout seul, sans famille, sans amis. Je n’ai plus rien à faire dans ce monde. Enfin c’est ce que je croyais, jusqu’à ce que je rencontre y a deux mois un groupe de personne. Nous nous rencontrons souvent pour parler des idées que nous partageons maintenant, le chômage est très présent à Bagdad, les salaires sont bas, la vie coute cher… Parmi eux il y a Ben, c’est lui qui m’a fait partager leurs idées qui au début me paressé folle mais je suis désespéré. Ma sœur ne m’adresse plus la parole car elle pense qu’ils ne sont pas fréquentable mais pour quelqu’un comme moi qui sont découragé par la vie qui est de plus en plus dur. Nous avons prévu un voyage à New York, seul Ben et moi y vont. Le groupe prévoit d’autre voyage à Casablanca en 2003, Madrid en 2004, Londres en 2005 et Alger en 2007, mais je n’irai pas. Alors que je rentre du travail à la centrale nucléaire, mes valises ne sont toujours pas faites, Ben m’attend déjà dans le taxi : « -Aller dépêche toi, nous allons rater l’avion ! - Oui c’est bon j’arrive. » Avant d’aller à l’aéroport, nous allons chercher quelques ravitaillements au souk. Arrivé à l’aéroport, nous voyons sur le tableau d’affichage que l’avion Bagdad-New York (Q33NY) aura du retard d’environ deux heures. Je vois l’avion atterrir tout en regardant dans les bagages s’il ne manque rien. Contrôle d’identité en détecteurs de métaux nous somme dans