Les bases de la prise de vue cinématographique

Ces règles vieilles comme le cinématographe sont à respecter, même par l’utilisateur de la vidéo numérique. Elles permettront aux spectateurs de se repérer aussi bien dans l’action que dans l’espace. Elles ajouteront aussi au montage des rushes dynamiques et de zolis points de raccords...
1 - Les valeurs de plans
Depuis la naissance du cinématographe les opérateurs, appelés aujourd’hui réalisateurs, ont cumulés une foule de renseignements sur l’échelle et la lisibilité des différents plans tournés ainsi que leur impact sur le spectateur.
Six valeurs principales sont à utiliser au cinéma ; transgresser ces valeurs ne peut-être qu’un parti pris du réalisateur.
Cow-Bob nous montre un exemple

1 plan moyen/plan pied 2 plan américain 3 plan taille 4 plan poitrine 5 gros plan 6 très gros plan
2 - Les mouvements de caméras au cinema.
Au final peu de mouvements existent : les panotages et les travellings. Les "panos" sont des mouvements de caméra sur pied fixe ; On dit : Un pano à droite, un pano à gauche, vertical, horizontal... Pour le travelling , c’est tout le bloc caméra qui est en mouvement. "toute la caméra" c’est façile lorsqu’il s’agit d’une petite DV, c’est moins drôle avec une caméra 70mm.
Le mouvement traveling se doit d’être extrêmement fluide et sans à coups, ce qui permettra au spectateur de "l’oublier" (pour mieux se plonger dans votre intrigue, héhé). Un chariot de supermarché un peu trafiqué peut parfois faire l’affaire...

Je ne m’attarderai pas sur les mouvements de caméras subjectives où il s’agit à proprement parler de se "mettre à la place de" (d’un personnage ou d’un objet... le spectateur voit à travers lui en somme), la caméra se doit donc d’imiter ses mouvements... à la perfection pour être crédible.
N’oublions pas non plus le travelling optique. Le zoom (avant ou arrière) donne une impression de rapprochement ou d’élargissement, le champ angulaire