Misanthrope
La société du paraître : c'est le monde de la cour, représenté par Acaste et Clitandre. Les deux petits marquis s'intéressent à la mode, leur apparence physique, et s'inquiètent de leur prestation auprès du roi. Ils ont peu de personnalité et sont souvent ridicules. Ils fonctionnent en binôme. Leur occupation tourne essentiellement autour des intrigues amoureuses. Ce sont des rivaux, qui peuvent être très mesquins, comme avec Célimène à la fin de la pièce.
L'épicurisme : à sa manière, Célimène pratique la morale d'Epicure, un philosophe grec pour qui la notion de plaisir est une notion essentielle. Célimène fait ce qui lui chante, quitte à être cruelle. Ses relations amoureuses ne sont qu'un jeu.
L'erreur à éviter : « le Misanthrope est une pièce pessimiste »
Le Misanthrope est une comédie avant tout. Même si le ton est parfois sérieux et que l'auteur dénonce les travers des hommes, il y a aussi du rire dans cette pièce. Alceste par exemple, devient ridicule à force de misanthropie. Et le caractère volage de Célimène est révélateur des mœurs de la cour qui sont moquées. Dans cette pièce, Molière n'abolit pas le rire. Il renouvelle le comique, qu'il met au service d'une critique des mœurs.