Mme bovary
La mort d'Emma p.444
Structure du texte en 3 temps :
A) l.1 à 26= extrême onction (dernier sacrement) → centré sur le personnage du prêtre → rappel les amours passées d'Emma (chp lexical)
B) l.26 à 44= dernier réveil d'Emma → centré sur le connecteur logique → chp lexical de la sérénité, temps de la rémission avant la mort, l'apaisement.
C) l.44 à la fin= temps de la mort → centré sur la mort qui surgis, connecteur temporel → temps de l’épouvante, l'effroi. L'agonie est rythmée dans le passage.
Dramatisation de la mort : personnages secondaires qui assistent à la scène, jouent le rôle du public, ils contemplent Emma. Leurs réactions sont comme celles de spectateurs dans un spectacle.
Ex : l.54 → renforcé par la mention des noms « le curé », « félicité », « M,Canivet »...
Ils sont dans des positions qui sont proches de la caricature, chacun fait ce que l'on attend de lui=stéréotype.
Le narrateur se moque de Homais (l.51-54). Quant à Charles, il reste assez passif + caricature de la religion. (ironie du narrateur)
VOCABULAIRE : PROSELYTISME : Faire adopter son opinion (religieuse) à une autre personne.
Registre tragique et pathétique, exemple les larmes de Charles, « déjà morte »...+ champ lexical de la mort.
-Sorte de tableau fantastique (l.71-72)
-tragique, figure infernale (qui vient des enfers) + l.78-81, « rire atroce »=oxymore
La chanson de l'aveugle : allusion au rêve d'Emma, retrace sa vie
« jupon court ... » → fille facile qu 'elle a pu être.
Remarque : Dans l'Antiquité grec, l'aveugle est une personne qui a une connaissance supérieure (Oedipe-Rei).
Il apparaît brutalement « tout à coup » (fantastique).
La mort d'Emma est réduite à 2 lignes (l.84-85). Son dernier acte en mode vivant et la convulsion.
« elle n'existait plus » étonnant par l'emploi de l'imparfait (le passé simple était attendu+ marque grammatical de la