Mme bovary
Flaubert raconte le destin d’une femme, Emma Bovary qui est confronté au désenchantement de son mariage dès le début.
L1-16 : l’absence de nouveauté, le piège du quotidien et l’ennui.
L17 à la fin : Madame Bovary et le Bovarysme.
Un souhait de changement.
Dès la ligne 2 et 3 Emma évoque sa volonté de nouveauté ; c’est pour ça qu’elle va se promener. L7-8, la phrase montre qu’elle souhaite s’extraire de son quotidien.
Emma prisonnière.
Elle est prisonnière des lieux qui se répètent (L8 « mêmes places »). Elle est prisonnière du temps (L3 « éternel » L10 « toujours »). Emma s’ennui dans un espace temps qui ne change pas. Cet enfermement est étonnant car elle est enfermée tout en étant à l’extérieur. Géométrie de l’enfermement, figures circulaires « cercle » L12, figure de clôture (L10 « toujours clos »).
-( cela reflète l’enfermement qui est celui de son mariage.
Une faune et une flore révélatrice. fleurs banales de la campagne de Rouen. - L8 ; la digitale : poison, cela rappelle la mort d’Emma à la fin du livre empoisonnée à l’arsenic. - Le lévrier ; animal noble offert à Emma pour la consoler de la frustration de son ennui. - L’araignée ; retour à la fin du roman ; folie d’Emma dépressive + enfermement (la toile). - La ravenelle ; montre que les fleurs sont « nulles », sans intérêt = fleurs communes.
Emma essaye de s’inventer une nouvelle vie (L17-19). Elle rêve de nouveauté ( champ lexical « autre » « non survenu » « vie différente ».
Emma s’ennuie dans un univers banal, où tout est commun.
Emma rêve d’un mari différent ;
« Beau » alors que Charles est laid
« Spirituel » avoir des conversations intéressantes alors que celles avec Charles sont plates comme un trottoir de rue.
« Distingué » Charles ronfle.
Pour Emma la campagne = enfermement, la ville = liberté.
« Le bruit des rues » s’oppose au calme de la campagne.
« Bourdonnement des théâtres » = métaphore, désigne le bruit des abeilles