Saint-Simon était un noble de la cour de Louis XIV. Par le biais de ce texte, il souhaite prévenir les changements auxquels il n’adhère pas susceptibles d’affecter son époque.
Ce portrait jongle avec l’être et le paraître de Mme de Maintenon. A travers cette description, Saint-Simon veut paraître objectif, il n’est pas tout de suite intolérant avec elle, mais c’est pour mieux la casser. Son but est de critiquer une parvenue, son changement de position sociale. Il souhaite dévoiler ses défauts qui pour lui, demeurent plus important que ses qualités.
Quel est le point de vue de St-Simon sur Mme de Maintenon ? L’auteur nous livre un portrait mitigé de Mme de Maintenon à la fois superficielle, fausse et ambitieuse.

I] Un portrait mitigé d’une femme superficielle et séductrice
1) Une culture superficielle

Tout d’abord, on relève une métaphore négative de l’oiseau : « Son goût était de voltiger en connaissances »l24 qui enfonce d’autant plus Mme de Maintenon en montrant qu’elle est inconstante, instable. Elle n’est pas fiable, n’a pas de vrais amis. Ceci prouve qu’elle est superficielle dans sa relation avec les autres. Dans la dernière phrase, la subordonnée se rattache à une principale avec 2 sujets : « qqs amis de l’ancien temps » et « qqs nouveaux », donc la subordonnée « qui lui étaient nécessaires » est valable aussi bien pour les anciens que les nouveaux amis. Par cette construction St-Simon indique que si Mme de Maintenon a encore des amis c’est par unique obligeance.
Enfin, Mme de Maintenon est cultivé, mais sa culture est limité également superficielle. Sa seule réelle qualité est l’intelligence mais mise au service du vice. Le rythme ternaire « voltiger en connaissances/ et en amis/ comme en amusements » met en évidence sa velléité. La métaphore du bijou ajouté à « que la galanterie avait achevé de tourner au plus agréable » montre que Mme de Maintenon a subi des transformations. Ici, l’emploi de la voix passive valorise « les meilleures compagnies