Mme de warens
Françoise-Louise de Warens également connu sous le nom de Mme de Warens ou Louise Éléonore de la Tour du Pil, est née le 31 mars 1699 à Vevey et décédée le 29 juillet 1762 à Chambéry. Elle est la tutrice et maîtresse de Jean-Jacques Rousseau (qu'il nomma maman)
C'était une personne très controversée: en 1726, elle renie sa religion protestante, devient Catholique et perçoit dès lors une pension de l'Église pour diffuser la religion dans la région frontière de Genève ( capitale du protestantisme ) et se fait pensionner par le Roi de Sardaigne.
Femme très libérale pour son époque, elle remplit alors probablement également un rôle politique d'agent de liaison avec le chef de la maison de Savoie. ( Donc le roi de Sardaigne ).
Rousseau fait sa connaissance en Mars 1728 et séjourne chez elle aux Charmettes entre 1735 et 1737. Elle assume alors son éducation tant spirituelle et artistique que sentimentale à tel point qu'il ne l'oubliera jamais.
Mais Mme de Warens se désintéresse bientôt de Jean-Jacques pour accorder plus d’intérêt à son coiffeur Wintzerried. Elle éloigne le premier en le plaçant comme précepteur chez M. de Mably, grand prévôt de Lyon. Il n’y tient qu’un an, revient aux Charmettes et à Chambéry, avant de quitter en 1742 définitivement ces lieux qui ne sont plus pour lui ceux du bonheur.
Il la revoit en 1754 à Genève dans une maison du faubourg Reclus, louée à M. d’Allinges depuis 1750, et est alors frappé par sa déchéance: elle est complètement ruinée ( Par d'invraisemblables entreprises commerciales ou industrielles à Chambéry finissants en désastres financiers ) et vieillit.
Elle est méconnaissable « était-ce la même Mme de Warens, jadis si brillante ? »
Mme de Warens habite ensuite dans la pauvre maison Flandin du faubourg Nézin en 1756. Elle décède en 1762 dans la misère et est enterrée dans la fosse commune du cimetière de Lémenc.
C'est après son retour d'Angleterre en 1767 que Rousseau tente de reprendre