Mobilité sociale et conflits sociaux
Introduction :
La réflexion apportée dans le chapitre précédent sur les inégalités confrontés à l'idéal égalitaire. Nous avons abordé notamment l'intervention de l'Etat social et montré à travers son intervention, comment s'était réduite les inégalités économiques et sociales. L'action de l'Etat social a produit des changements au sein des sociétés. Son intervention a créé de la mobilité sociale, a fluidifié la société. Ainsi il est possible de changer de statut au cours de sa vie dans ce cas on parle de mobilité intergénérationnelle. Etudier la mobilité sociale, la stratification sociale, c'est s'interroger sur la place qui occupe les individus dans une structure sociale. Pour Sorokin, étudier la stratification sociale c'est observer comment se répartissent les droits et les privilèges, les devoirs et les responsabilités, les gratifications et les privations, le pouvoir social et les influences parmi les membres d'une société. Dans les sociétés démocratiques il n'y a plus d'inégalité de droit cependant on observe des inégalités de fait qui sont à la fois économique et sociale. Ensuite nous nous demanderons si les opportunités de mobilité ont définitivement remis en cause l'éventualité de conflit au sein de la société. Puis dans une section trois nous verrons que la montée des inégalités remet à l'ordre du jour les clivages sociaux. Enfin dans une section quatre, nous verrons que les conflits s'ils persistent dans nos sociétés sont modifiés.
I - La mobilité sociale
La répartition de la population entre les différentes catégories sociales a connu des changements très importants sur le long terme. Il suffit de se rappeler le glissement de la population active d'un secteur à l'autre (déversement) mais aussi de se souvenir de l'élévation du niveau d'instruction au cours du XXème siècle pour comprendre que la structure sociale a été modifiée. Nous nous attacherons donc à vérifier l'ampleur de ces