1. Séquence :

Mobilités, flux et réseaux

Mobilité : référence aux déplacements de personnes.
Flux : échanges matériels (visible) ou immatériel (invisible) qui parcourent le monde.
Réseau : ensemble des axes et des nœuds (ports, aéroports, ville,…) matériels ou immatériels sur lesquelles circulent les flux mettant en relation les territoires et les acteurs.
Nœud : point de rencontre des lignes, des axes d’un réseau.
Pb : En quoi l’essor des échanges, des migrations et la formation de réseaux est au cœur du processus de la mondialisation ?
Voir les cartes p 108-109.

I.

Une forte croissance de la mobilité depuis le milieu du XX siècle.

1. Les migrations, des flux humains en très forte progression.
Le nombre de personnes vivant hors de leur pays d’origine, les migrants est passé de 75 à 210 millions entre 1965 et 2010, auxquelles il faut ajouter environ 30 millions de migrants clandestins.
Cependant, en comparant l’évolution du nombre de ces migrants à la croissance de la population mondiale, les migrations restent relativement faibles. Ces migrations ont plusieurs causes : géoéconomique avec les travailleurs, élites qualifiées, géopolitique avec les réfugiés ou déplacés politiques et même géoenvironnementales avec les réfugiés climatiques.
On observe deux grands pôles récepteurs de ces migrations. Les E-U et l’Europe restent les deux grandes destinations avec 60% des migrants au monde. Pour les migrants du Sud, ces destinations représentent l’espoir de meilleures conditions de vie. On observe aussi une « fuite des cerveaux » vers le Nord qui attire les personnes qualifiées, c’est le Brain Drain.
Or, les migrations sud/sud sont en plein essor. Certains pays du Sud comme les pays émergents où les pays pétroliers de la péninsule arabique (Qatar, EAU) sont aussi attractifs. Ils attirent des migrants en particulier des pays voisins. C’est en particulier le cas des pays du Golfe persique qui ont besoin d’une main d’œuvre peu qualifiée alors que leur population reste