Mobilité sociale
« La façon dont un homme peut s’élever dans la hiérarchie sociale et parvenir à la gloire, à la fortune, au pouvoir, est un des sujets les plus troublants pour le sociologue et des plus attirants pour le public »[1].
Elle est un sujet troublant pour le sociologue qui, en dressant un portrait de la société française contemporaine, se doit d’expliquer un phénomène sociologique par des outils scientifiques (économique, culturel, politique, etc.). Elle attire un public qui veut connaître le fonctionnement de la société et surtout, elle est porteuse d’espérances pour beaucoup d’individus qui désirent s’approprier les mécanismes d’un tel phénomène. Un phénomène appelé mobilité sociale. La notion de mobilité sociale est reliée à plusieurs autres termes. Pour mener à bien la lecture de notre mémoire, nous nous proposons de décrypter le codage sociologique autour de la mobilité sociale. Donc, il s’agit d’abord de définir toutes les notions clés sur lesquelles nous allons nous appuyer pour développer le mémoire, à savoir: la mobilité sociale, l’égalité sous ses différentes formes, la hiérarchie sociale, les système de groupes sociaux ainsi que l’opposé de la mobilité sociale: l’immobilité sociale. La mobilité sociale est le « changement de position sociale au cours de la vie active d’un individu (mobilité intergénérationnelle) ou entre générations (mobilité intergénérationnelle). Sans autre précisions, c’est de ce dernier phénomène dont il est question: il y’a mobilité sociale à chaque fois qu’un individu occupe une position sociale différente de celle de ses parents; il y’a hérédité sociale ou immobilité dans le cas contraire (« tel père, tel fils) ». Elle peut être verticale « quand elle correspond à une mobilité ascendante ou descendante le long de l’échelle sociale (un enseignant fils d’ouvrier, un employé fils de cadre supérieur) », et horizontale « quand le changement de statut et de milieu ne détermine pas une progression ou une régression