Modèle d'intégration
Jim Cohen
Alors que le modèle d'intégration français est basé sur l'égalité et l'universalité des droits, celui de l'Allemagne met l'accent sur les particularismes ethniques, et reconnaît traditionnellement comme citoyen les descendants des citoyens allemands. Le modèle allemand est par conséquent légalement plus formé que le modèle français, cependant, en pratique, le modèle français repose sur une contradiction, si un inidividu qui n'entretien pas de « lien du sang » avec un citoyen français peut le devenir, notamment en naissant sur le sol français, ils restent officieusement « étrangers ».
On ne peut véritablement parler de modèle d'intégration, du moins du poins de vue administratif, qu'à partir des années 2000 pour ces deux pays. C'est en effet à partir de cette décénie qu'est considéré le problème de l'intégration des populations immigrantes par les pouvoir publiques, et que sont mis en place des outils pour accompagner mais aussi contrôler l'intégration de cette population. Et ce notamment par la modification des structures scolaires en vue d'accueillir au mieux ces personnes, par l'instauration d'un dialogue, de débats interculturels et intereligieux, ainsi que par la mise en place d'outil du « progrès » en terme d'éducation, par exemple par le contrôle de la bonne connaissance de la langue, ou de la culture française.
Limite de comparaison des modèles d'intégration Français et Américain : Cette limite constatée et décrite par Jim Cohen, tient à la fois à l'histoire des deux pays, à leur évolution sociétale qui influe sur les politiques publiques mises en œuvre pour établir ce modèle d'intégration, mais surtout aux notions adoptées par les deux pays pour pour appréhender et décrire les mécanisme de d'installation et d' « insertion » des migrants sur le territoire. La difficulté majeur et donc celle du vocabulaire et des concepts utilisés pour décrire un