Modalités de prévention et de prise en charge de la douleur lors des soins
Avant et au cours de la réalisation d’un soin douloureux ou potentiellement douloureux chez un enfant, l’infirmière ou la puéricultrice ont à effectuer un certain nombre de tâches qui vont permettre d’obtenir une analgésie satisfaisante pour l’enfant.
Objectifs
Identifier les différents moyens qui permettent de prévenir la douleur provoquée par les soins en les intégrant dans un processus de soins. Cette pratique sert à apprécier l’état initial de l’enfant, diagnostiquer la douleur, décider de la mise en œuvre d’un traitement, en évaluer l’efficacité et le réajuster le cas échéant. L’association de moyens pharmacologiques et non pharmacologiques est indispensable.
Mettre en évidence l’intérêt de la prévention de la douleur des gestes douloureux.
Aspects juridiques
Cette activité entre dans les compétences de l’infirmière et de l’infirmière puéricultrice énoncées à l’article R4311-5 livre 3 titre 1 du CSP relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier.
Indications
Les effractions cutanées : injections, prélèvements sanguins, sutures, etc.
Les poses de matériel intrusif (sonde gastrique, urinaire, intubation, tubage, aspiration nasale, naso-trachéale, etc.).
Les ablations de matériel, d’adhésifs.
Les actes de kinésithérapie.
Les gestes pouvant générer de l’inconfort, voire de la douleur en raison de la pathologie de l’enfant : toilette, change, positionnement, etc.
Contre-indications
Les contre-indications sont propres à chaque moyen antalgique.
Conditions à respecter
En dehors des soins, la prévention et la prise en charge de la douleur ne peuvent se concevoir efficacement sans une réflexion et un travail collectif. En dehors de la réalisation des soins eux-mêmes, il est donc nécessaire dans un service : d’identifier les soins douloureux réalisés, les lister, et prévoir les moyens de prévention de la douleur qu’ils